L’été est là, et avec lui, le moment parfait pour s’immerger dans des histoires qui réchauffent le cœur et éveillent les esprits, que vous soyez vacancier·e·s ou non. Sur la plage, dans un hamac ou confortablement installé·e chez vous, voici notre sélection de 10 films LGBT+ incontournables à savourer cet été. Drames, horreurs, comédies… La variété de genres et d’époques célèbre la richesse des expériences queers, capturées sur grands écrans.
La naissance des pieuvres, Céline Sciamma
La naissance des pieuvres n’a plus rien à prouver, et c’est avec ce film qu’elle s’était découverte : drame français qui capte magnifiquement les tourments et les désirs adolescents. À travers le monde de la natation synchronisée, le film explore la complexité des premiers amours et des débuts de la sexualité.
Pédale Douce, Gabriel Aghion
Parce que parfois il faut se rappeler du contexte d’où l’on vient, parce que les blagues restent intemporelles, et celles qui vieillissent mal auront eu l’honneur d’être révolues. Il s’agit ici d’une plongée désopilante dans le Paris des années 90, explorant avec légèreté et une pointe d’irrévérence les vies entrecroisées de personnages joués par des acteurices devenu·es cultes.
Rocky Horror Picture Show, Jim Sharman
Quelle meilleure célébration exubérante de la culture drag et du camp des années 70 que ce film musical culte ? Non seulement défiant les normes de genre, mais aussi créant une toute première approche des cultures queers sous une forme d’absurdité jouissive ; le Rocky Horror Picture Show reste un classique indémodable !
Rafiki, Wanuri Kahiu
Film kényan, sa vibrance célèbre l’amour et la résilience malgré les obstacles sociaux et légaux. Avec ses couleurs éclatantes et sa narration optimiste, il offre une vision rafraîchissante de l’amour queer en Afrique. Son interdiction au Kenya n’a fait que renforcer son impact et son message d’espoir.
But i’m a cheerleader, Jamie Babbit
Une jeune Natasha Lyonne et un RuPaul “hétéro” : c’est la comédie satirique “But I’m a Cheerleader” qui explore avec humour et absurdité les camps de conversion. Malgré la profondeur du sujet et la noirceur du contexte, l’ambiance du film contraste avec ses couleurs vives et son ton ironique. Ce film aborde des thèmes sérieux comme l’acceptation de soi et la résistance aux normes sociétales, tout en offrant des moments de légèreté et de romance.
Les Crevettes pailletées, Cédric Le Gallo et Maxime Govare
Les Crevettes pailletées est une comédie pétillante qui célèbre la camaraderie et la diversité à travers le prisme du sport. En suivant une équipe de water-polo gay, le film mêle humour et émotion pour offrir une ode joyeuse à l’acceptation et à l’esprit d’équipe. C’est un hommage vibrant à la communauté LGBTQ+ et aux luttes pour ses rêves et ses droits.
Portrait de la jeune fille en feu, Celine Sciamma
Adèle Haenel, Noémie Merlant, la Bretagne du 18e siècle et la douce amertume de la naissance d’une relation saphique de lors. Ce film nous plonge dans une ambiance apaisante et ce n’est que la restriction d’une passion assumée que l’on regrette au bout des deux heures.
Eté 85, François Ozon
Cet amour estival se passe cette fois en Normandie, comme quoi les littoraux du nord de la France inspirent les romances LGBT+ ! C’est Alex et David qui découvrent les tumultes de leur passion. Une histoire qui touche de part son hommage aux années 80, de par l’émotion qu’elle produit et avec la sensibilité des personnages qui naviguent entre découverte de soi et tragédie finale.
Fear Street, Leigh Janiak
Série de films en 3 parties, entre slasher et surnaturel, Fear Street c’est l’horreur pour mettre tout le monde d’accord. C’est l’histoire habituelle des adolescent⸱e⸱s états-uniennes devant lutter pour libérer leur ville d’une malédiction centenaire. Mais cette fois c’est promis, les personnages LGBT+ ne meurent pas en premier.
Rosalie, Stéphanie Di Giusto
Sorti en printemps dernier, ce film s’inspire de la réelle histoire de Clémentine Delait, sans pour autant dénier toute l’écriture de la réalisatrice. L’amour qui se déroule ici n’est pas passionnel. Il se construit. De cette manière, Rosalie apprend à s’aimer, à s’accepter, à se célébrer et à assumer son identité.
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